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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 13:02

 

La moitié des poissons pêchés en mer du Nord sont rejetés morts dans la mer. Aidez-nous à mettre fin à ce gaspillage !


Signez la campagne : http://www.fishfight.fr/

 

 

LE PROBLEME DES REJETS

Environ la moitié des poissons pêchés en mer du Nord est rejetée inutilement morts à la mer. Et il ne s'agit pas seulement de la mer du Nord. Le problème des rejets existe partout en Europe.

 

Les rejets ont plusieurs causes. L'application de quotas d'espèces dans un lieu de pêche mixte en fait partie. Le système des quotas est destiné à protéger les stocks de poissons, en fixant des limites au nombre de poissons pêchés d'une certaine espèce. Toutefois, dans un lieu de pêche mixte où cohabitent de nombreux et divers poissons , les pêcheurs ne peuvent pas contrôler les espèces qu'ils pêchent. La pêche d'une espèce signifie souvent la capture d'une autre, et si les pêcheurs ne sont pas autorisés à débarquer leurs prises, la seule option est de les rejeter à la mer. La grande majorité des poissons rejetés meurent. Nous estimons que les rejets ne bénéficient nullement aux objectifs de préservation des espéces.

 

Les rejets n'étant sont pas contrôlés, il est difficile de déterminer exactement le nombre de poissons sont rejetés. L'UE estime que, en mer du Nord, les rejets représentent entre 40 % et 60 % du total des captures. Parmi ceux-ci, on constate une forte proportion de morue, d'aiglefin, de plie et d'autres espèces prisées qui sont "hors quota". Étant donné que les pêcheurs ne sont pas  autorisés à débarquer du poisson hors quota, en cas de capture accidentelle – ce qu'ils ne peuvent empêcher –, il n'y a pas d'autre possibilité que de les rejeter à la mer avant d'accoster.

 

De nombreux autres poissons sont rejetés simplement parce que ce sont des espèces passées de mode: nous pouvons tous contribuer faire cesser  leur rejet en réapprenant à les apprécier..

LES SOLUTIONS 

Nous devons diversifier nos habitudes de consommation de poissons et faire changer la politique en prenant compte à la fois de l'état des stocks de poissons, de la situation des pêcheurs et des besoins des consommateurs.

 

La Politique commune de la pêche (PCP), qui est le cadre politique du système de quotas, est actuellement en cours de réforme pour entrer en vigueur en 2012. Les scientifiques et les organisations environnementales ont proposé des solutions pour préserver les stocks de poissons. Vous pouvez consulter une partie de celles-ci sur notre page de "solutions" pour le Royaume-Uni.

 

La réécriture de la Politique commune de la pêche est une entreprise extrêmement compliquée, et il n'y a malheureusement pas de solution facile pour mettre fin aux rejets. Bon nombre s'accordent sur une une combinaison de différentes propositions politiques.

 

Source : http://www.fishfight.fr/le-probleme-des-rejets/

 


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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 12:00

 

Éric Montillaud est un des derniers pêcheurs de lamproie. Les espèces autorisées sont de moins en moins nombreuses, et sa profession décline progressivement.

 

03.17.2012-peche-de-la-lamproie-sud-ouest.jpg 

Eric Montillaud n'a plus le moral. Son métier décline de plus en plus au fil des ans et ne nourrit plus son homme. Depuis 1996, il est pêcheur de lamproie sur la Garonne et sur la Dordogne. « Je pêche en fonction des marées, dit-il, en fonction du temps aussi et surtout du niveau d'eau. Il n'y a rien de régulier dans mes sorties. Ce sont les conditions qui déterminent si je pêche ou non. » Fils de pêcheur fluvial, Éric a fait son compagnonnage avec son père. Durant six ans et jusqu'à sa retraite en 2002, ils sortaient ensemble, chacun sur son bateau. Depuis dix ans, il a pris le relais mais les temps sont de plus en plus durs. « Autrefois, on était surtout pêcheurs d'alose, explique Éric. Et puis, le préfet a décidé en 2008 de fermer l'alose au pretexte que l'espèce tendait à disparaître.


Tous les pêcheurs fluviaux se sont alors rabattus sur la lamproie, mais ce n'est plus la même chose. » La pêche de la lamproie est ouverte du 1er décembre au 15 mai. Après cette date, Éric s'oriente vers l'anguille, pêchable jusqu'à fin septembre et la crevette blanche, jusqu'à fin octobre. C'est sur ses deux espadons à fond plat de 6,40 m et 7,60 m que Éric sillonne la Garonne. Le produit de sa pêche, il le vend chez des grossistes bordelais mais aussi des Portugais qui font le déplacement et quelques restaurants, sans oublier bien sûr les particuliers.


Envie de tout arrêter


« Ce qui me fait mal, lâche Éric amer, c'est la grosse perte de clients que j'ai subie avec l'arrêt de l'alose. J'avais du monde et ils m'achetaient toujours autre chose tant qu'ils étaient là. La grande majorité d'entre eux ne sont plus revenus. Éric a tout bonnement envie de tout arrêter. Avant la fermeture de l'alose, on comptait en Gironde 108 pêcheurs fluviaux. Il n'en reste plus que 58 et leur nombre ne cesse de diminuer chaque année. « Il n'y a plus d'avenir pour nous, poursuit Éric. On n'a aucun soutien. La perte de gain de l'alose n'a jamais été compensée et depuis l'an dernier, c'est l'alose feinte, qu'on appelle aussi gat, qui est interdite de pêche. Plus ça va, plus on nous sort d'espèces, notamment pour les suspicions de pollution au PCB ou les baisses d'effectifs, comme pour l'alose. C'est un véritable gâchis ! »


Éric doit également, comme tous ses collègues, subir les ravages causés par les silures qui se positionnent devant les passes à poissons des barrages pour capturer un maximum de proies ou bien encore dans les zones frayères. « L'eau manque partout, constate le pêcheur. L'été, avec le niveau bas, l'eau se réchauffe trop vite et à partir de 27°, tous les poissons meurent. » Éric envisage très sérieusement de passer à autre chose. Pourtant, abandonner la pêche lui ferait tout de même mal au cœur.


Il aimerait pouvoir exercer un autre travail en parallèle mais l'affaire apparaît assez compliquée à réaliser et Éric soulève pas mal de doutes. Mais comme beaucoup de pêcheurs professionnels, il a investi beaucoup d'argent dans son matériel et il ne veut pas tout perdre. « Si mon père était en core de ce monde, dit-il, il m'aurait déjà dit de tout arrêter. Songez qu'il y a cinq ans, la lamproie se vendait entre 25 et 30 euros le kilo. Aujourd'hui, je les vends entre 5 et 10 euros le kilo. C'est devenu le poisson le moins cher et malgré ça, il se vend mal. Même les restaurateurs en cuisinent beaucoup moins. »


Pour Éric et nombre de ses collègues, les charges sont devenues écrasantes pour le peu d'argent gagné. « Si l'État ne nous aide pas rapidement, se désole-t-il, c'est la disparition certaine de notre métier. »

 

Source : http://www.sudouest.fr/2012/03/06/dur-dur-d-avoir-la-peche-651443-3228.php

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:07

 

peche poisson 801 fevrier 2012 (1) blog

 

Mon fils Corentin est dans belles prises dans le magazine la peche et les poissons n°801 février 2012 et il a reçu la lettre le 30 janvier avec le livre et une casquette de la peche et les poissons.

Merci a vous pour le fiston et pour la recommandation d'un chouette site internet ! c'est Sympa


Le lien du récit du new record de Corentin : http://www.dream-team-co.com/article-new-record-black-bass-corentin-90157820.html



}<)))[*>~-------------- DREAM TEAM & CO


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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 18:25

 

Le silure, un poisson précédé par sa réputation
La rédaction de cet article fait suite à des remarques de pêcheurs mécontents soit de sa présence dans nos cours d’eau, soit de la réaction de ces premiers. Il convient donc de rationnaliser ce débat.

 

Le-silure-victime-d-un---delit-de-sale-gueule--.jpg

 

Le Silure glane (Silurus glanis), poisson présent dans le bassin du Rhône pendant la période du Miocène (il y a 5 millions d'années) est réapparu en France à la fin du XIXe siècle suite à différentes introductions, volontaires ou accidentelles, entre 1857 et 1885.Tout d’abord peu présent, son expansion peut s’expliquer notamment, outre par des empoissonnements ponctuels, par la dégradation de la qualité des eaux qui a ouvert de nouveaux milieux propices à cette espèce peu exigeante.
 

Les activités humaines passées, actuelles et leur impact sur l’environnement permettent donc aujourd’hui au Silure glane d’étendre son aire de répartition. Ainsi, si le silure était un « nuisible » et s’il fallait vraiment trouver des êtres à blâmer, peut-être faut-il ne pas regarder sous la surface de l’eau et s’arrêter au reflet qu’elle nous renvoie...

Bruslé et Quignard en 2001, précisent qu’ « aucune modification ni perturbation des équilibres naturels n’a été relevée » suite à la réapparition du silure. Par « équilibres naturels », il est sous-entendu qu’il s’agit de milieux naturels. Un étang, milieu de taille souvent réduite, est bien entendu potentiellement sujet à une modification d’équilibre de populations lorsqu’une nouvelle espèce y est introduite, quelle qu’elle soit.
Il n’est pas nécessaire de s’étendre sur les études qui montrent une certaine fréquence d’estomacs vides. Les contenus stomacaux des silures traduisent un comportement opportuniste classique : toutes les espèces sont concernées, mortes ou vivantes, du poisson-chat au gardon ou de l’écrevisse aux mollusques. Non, le silure ne mange pas que du sandre et du brochet et n’est pas responsable de leur « disparition ». Sa réputation de « monstre » est à imputer à sa taille imposante et sa large bouche, rien de plus. On appelle ça un délit de sale gueule.
« Le sandre », bon exemple ! Espèce introduite dans nos eaux… Souvenons-nous, nous qui le pêchons aujourd’hui et le diabolisions à l’époque de son introduction, souvenons-nous à quel point les débats étaient violents et infondés à son sujet… Là non-plus, pas besoin d’aller plus loin.

Le jour où des études sérieuses prouveront son caractère néfaste, le Silure glane pourra être classé « susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques » au même titre que le poisson-chat (Ictalurus melas), la Perche soleil (Lepomis gibbosus), ou les différentes écrevisses exotiques. En attendant, les personnes qui actuellement pendent les silures aux arbres ou les laissent agoniser sur la berge devraient cesser ces comportements d’un autre âge. Pour rappel et puisque nul n’est censé ignorer la loi, ce type de pratique est réprimandé par l’article L 228-5 du Code rural et de la pêche maritime.

Oui, sa population s’est bien installée dans la plupart des principaux cours d’eau de France, de nouvelles techniques ont vu le jour. Ce poisson ramène des pêcheurs au bord de l’eau et fait vendre des cartes dans une période où les effectifs baissent au niveau national ! Il fait donc sans le savoir la promotion de la pêche. Il développe voire crée un tourisme pêche spécifique et permet même des créations d’emplois… Ce n’est pas les moniteurs-guides de pêche professionnels qui emmènent leurs clients en Meurthe-et-Moselle qui vous diront le contraire !

Libre à chacun de choisir l’image qu’il veut donner au loisir pêche. Les Fédérations et Associations de pêche ont pour mission la promotion de ce loisir et la protection des milieux aquatiques, et nous comptons bien continuer à œuvrer dans ce sens. Le monde halieutique n’est pas suffisamment grand pour que nous ne travaillions pas tous ensemble pour valoriser un loisir respectueux de l’environnement et des hommes.

Enfin, nous vous proposons de voir cette initiative de Silurus Glanis Association.

Sources bibliographiques :
BRUSLE J. et QUIGNARD J.-P., « Biologie des poissons d’eau douce », Editions Tec & Doc, 2001.
DUNTZE M., « Le silure glane (Silurus glanis, Linné 1758) : Présence et exploitation halieutique dans le bassin français de la Moselle et de la Sarre », Conseil Supérieur de la Pêche, 2006.
B. VALADOU, « Le silure glane (Silurus glanis, L.) en France. Evolution de son aire de répartition et prédiction de son extension. », CEMAGREF, 2007.

 

Source : http://www.peche-54.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=121&catid=27&Itemid=63&ae3ac0570d625c4154dbf154f8fa6bb1=1a8852444c41d38316ea98247d6fb452

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 15:04

Baigneuse mordue en Valais                                                            30 juin 2011

 

« Il a emporté un bout de mon bikini »

 

par Joanna Oulevay - La baigneuse qui a été mordue par un silure mardi soir aux Iles de Sion revient sur sa mésaventure.


Silure-attaque-une-baigneuse-aux-Iles-de-Sions--.jpg

Malgré une faune réputée pacifique, les lacs suisses peuvent se révéler dangereux. Une Valaisanne en a fait la désagréable expérience. «Tout à coup, j’ai senti une douleur dans le bas ventre, comme un pincement intense», raconte Myriam* à «20 minutes». Comme prise dans un étau, l’enseignante, loin du bord et effrayée, se met à crier. «J’ai compris à ce moment que j’avais été mordue, mais je ne voyais pas par quoi», continue-t-elle.

 

Seule dans son périmètre, la nageuse ne se laisse cependant pas gagner par la panique. Elle bat des jambes de façon énergique pour se débarrasser de son assaillant, avant de regagner la rive. «Je saignais un peu, et j’ai remarqué qu’un bout de bikini avait été emporté», continue Myriam. Malgré la mésaventure, la quarantenaire ne va pas renoncer à ses baignades. «Je n’irai toutefois plus me baigner le soir, car c’est l’heure où les poissons chassent», avertit la baigneuse malchanceuse.

 

Les dents du silure râpent

 

C’est dans un café proche de la gouille, où elle reçoit des soins, que la baigneuse découvre l’identité de l’agresseur. Le biologiste cantonal, frère de la tenancière, est contacté par téléphone. Le spécialiste en déduit immédiatement une morsure de silure. Une photo viendra confirmer son diagnostic. La lésion, longue de 13 centimètres, donne la mesure de la gueule du monstre. «Ces poissons ne sont pas dotés de dents acérées permettant de déchirer de la chair humaine, mais ils peuvent s’attaquer à des animaux en surface, comme des canards», explique le biologiste cantonal Yvon Crettenand. «Le silure s’est simplement trompé de proie», conclut-il en insistant sur le cas unique que représente l’incident en Suisse.

 

Selon le spécialiste, le silure est un gros poisson d'eau douce qui peut atteindre 50 kg. Cette espèce est toutefois indésirable en Valais, car elle a été introduite illégalement par des pêcheurs qui apprécient sa résistance. Il est donc recommandé aux pêcheurs de signaler les spécimens tués. «Il y a beaucoup de mythes qui gravitent autour du silure». Le président de Fédération cantonale valaisanne des pêcheurs Stefan Wenger reste incrédule lorsque l’incident lui est relaté. «Des fables disent qu’ils peuvent manger des enfants, sourit-il, mais en vérité, ils ne représentent aucune menace pour les humains».

 

*prénom fictif

 

Source : http://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/-Il-a-emporte-un-bout-de-bikini--23765423

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 15:09

14 juin 2011 

 

A Mortagne-sur-Gironde, les plates de l'estuaire rejoignent la rive, chargées de maigres. Il se traque l'oreille plaquée sur le fond du bateau. 

La « Rose des vents » est la première à se poser comme une fleur le long du ponton. Une grappe de minutes après l'arrivée de Francis Longuepée, le « Valanzo » embouque le chenal, suivi par la moustache d'écume du « Stephen ». À tour de rôle, une dizaine de petites embarcations, des moins de 10 mètres, vont ainsi toucher la rive.

Il est près de 20 h 30, et le port de Mortagne-sur-Gironde s'anime gentiment. Retour de marée. Quelques-uns des camping-caristes agglutinés le long du quai sortent de leurs vaisseaux de la route. Ils viennent aux origines de ce mouvement soudain. Salués par le claquement métallique d'un câble le long d'un mât.

Qu'il reçoive les meilleures critiques dans les revues du tourisme ambulant, ou qu'il regarde vers sa pêcherie traditionnelle de maigre, l'estuaire reste le filon de l'économie locale.

Peche-dans-l-estuaire--le-maigre-grogne-au-printemps.jpg

Toujours moins de pêcheurs 

Fin des années 80, lorsque Sébastien Lys, dernier d'une lignée de quatre générations de pêcheurs, est entré dans le métier, 14 professionnels s'activaient au port. Ils ne sont plus que deux survivants, le patron de la « Rose des vents » et lui, qui pilote aux destinées du « Stephen ». Selon le tempo des saisons et les variations d'espèces qui le marquent, d'autres collègues estuariens viennent cependant renforcer la cohorte en atterrissant à Mortagne. Ils suivent le poisson, parce que « le poisson commande ».

Le tassement de la démographie professionnelle s'impose ici comme une évidence. Les scientifiques trouveraient sûrement matière à corriger leurs affirmations sur l'augmentation de la pression de pêche ! On n'ose pas le décompte mais, ce soir-là, sûr qu'il y a plus de polyester dans les camping-cars alignés que sur la flottille accostée.

En dépit de ces avatars, la technique de pêche au maigre reste immuable dans son originalité. Parce qu'il y a de la chasse dans cette pêche-là. « L'oreille sur le fond du bateau, on les écoute grogner. On les traque et on les repère ainsi. Le but, c'est de jeter le filet dans le paquet ! », explique Sébastien. Les mâles sont en-dessous, qui appelent les femelles. La partie se joue entre Port-Maubert et la pointe de Suzac, près de la côte, ou en tirant un peu plus vers le lit du fleuve. Des fonds de 10 à 30 mètres. Et un filet dérivant de 150 mètres de long. 

 

Débarquement en famille 

« Fichu temps ! » Aujourd'hui, le vent est monté de l'ouest. Soutenu. Il a chahuté « Stephen ». Sébastien n'a mis le filet à l'eau qu'une fois. Sa pêche n'est pas ridicule pour autant. Comme toujours, il a mélangé dans un seau la semence des mâles aux œufs des femelles, avant de rejeter à l'eau cette promesse de reproduction de l'espèce.

Il a conservé à bord une vingtaine de belles pièces. Elles jouent des ouïes et des écailles pour se serrer à deux ou trois dans les gros bacs en plastique verts et gris, les couleurs qui signalent la criée de la Cotinière. C'est une autre particularité de cette pêche : le port oléronnais dispose de deux bases avancées, à Meschers et à Mortagne. Une quinzaine de professionnels alimentent son carreau en maigre, une fois que le camion a ramassé la pêche. Un trajet tous les deux jours, voire quotidien, lors des pics de production.

« Nous avons eu une journée en mai à 3,5 t », se réjouit le directeur adjoint de la criée, Nicolas Dubois. Des poissons aux dimensions étonnantes qui laissent sans voix un couple de vacanciers allemands qui observent le débarquement. De quelques livres jusqu'à une vingtaine de kilos pour cette marée, si l'on considère les plus beaux spécimens, ramenés sur le « Valanzo » de Pascal Moreau. C'est une bonne saison.

La fin de journée se joue dans les retrouvailles amicales et familiales. Une armée de bras qui fixe la curiosité dans le creux de la falaise assoupie. Même les gosses sont acceptés aux réjouissances ; l'année scolaire tire à sa fin. Si le petit Enzo n'a pas encore les muscle des ses aînés pour tirer les bacs jusqu'au sommet de la passerelle, il rappelle à Sébastien de tenir la promesse de lui faire découvrir sa tonne de chasse, au mois d'août. L'image pourrait se teinter de sépia, comme une photographie de chambre noire. Le pêcheur et sa plus belle prise, à bout de bras. Le cliché est pourtant résolument moderne. On y devine le souci d'une pêche durable, et d'un circuit de proximité. 

 

Le rapport qualité-prix

Pour sauver la poule aux œufs d'or, quatre pêcheurs de Mortagne et Port-Maubert ont constitué une coopérative d'utilisation de matériel. Elle s'est équipée d'une chambre froide où le poisson est stocké, dans l'attente du ramassage cotinard. Les marins font ainsi l'économie du trajet jusqu'à la halle à marée.

L'année dernière, cette criée a vu défiler quelque 280 tonnes de maigre sous son cadran. 40 tonnes pour le seul mois de mai dernier. Du maigre capturé au filet dérivant en début de saison, en amont du fleuve. Il sera pêché au chalut, plus tard dans la saison, quand le migrateur descendra dans l'estuaire.

« C'est sûrement une conséquence de la chaleur mais, cette année, le poisson est arrivé dès avril, un mois plus tôt que d'habitude », note Sébastien Lys. Si ça veut sourire, il sera encore devant Mortagne ou Meschers à la fin du mois.

« En fait, on ne peut le prédire, ajoute-t-il. Par contre, dites bien que, question rapport qualité-prix, il n'y a pas meilleur. Il suffit que le prix soit raisonnable et le maigre se vend bien. L'arête est grosse, le poisson se cuisine facilement. »

 

Royan en profite aussi

Si une quinzaine de bateaux débarquent à Mortagne-sur-Gironde et vendent leur maigre à la criée de la Cotinière, une vingtaine d'autres se dispersent dans l'estuaire pour traquer la même espèce. Eux débarquent à la criée de Royan qui, depuis le début de l'année, enregistre elle aussi sur l'espèce de très belles performances. 95 tonnes pêchées depuis janvier dernier, soit une augmentation du volume de 83 % par rapport aux mêmes mois de référence de 2009. Compte tenu de la tendance jusqu'ici observée, l'encan de Royan ne devrait donc pas avoir de mal à dépasser son volume annuel 2010 de maigre, qui était de 185 tonnes.

« Le poisson est arrivé tôt, et en quantité, indique le responsable de la criée, Joël Richaud. Les cours fléchissent un peu mais se tiennent bien, autour de 6,81 € en moyenne. »

 

Source : http://www.sudouest.fr/2011/06/14/le-maigre-grogn-e-au-printemps-425526-1462.php 

 


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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 09:44

 

Le-BROCODILE-de-Sylvain-Legendre.jpg

 

 

Le "brocodile", animal

à mi-chemin entre le brochet
et le crocodile, est un monstre
qui hante les rêves
de tout pêcheur au leurre
normalement constitué.
Bravo Sylvain
         
Article sur le blog de Sylvain Legendre avec le récit du poisson d’une vie,
un fabuleux brochet de 1,37 m !

régalez vous :

http://www.berkley-fishing.fr/blog/blog-sylvainlegendre/index.php?id_text=sylvainlegendre&d=&m=&y=&category=23&p=16

 


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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:46

 

Peche d’un maigre de 33,800 kg33,800 kg, 1,55 m pour ce magnifique MAIGRE
pêché au vif sur le bassin d’Arcachon le 20 septembre 2010
 
 
Félicitations à Elisabeth !








Peche d’un maigre de 33,800 kg 1,55m 20,09, 2010

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 20:08

 

Poisson rouge geant Giant goldfishUne photo publiée dans le magazine Carpe Scène a causé la polémique sur le web.
La photo en question, des plus insolites, représentait un pêcheur tenant dans ses mains un poisson rouge géant. Dès lors, les rumeurs selon lesquelles il s’agit d’un fake ont circulé sur la toile et pourtant, selon le rédacteur en chef ayant publié la photo, il ne s’agirait pas d’un montage mais bel et bien d’une photo réelle.

Le pécheur en question, Raphaël Biagini, un homme âgé de 30 ans et vivant au sud de la France, a déclaré qu’il avait péché cette carpe, puisqu’il s’agissait d’une carpe koï, le 5 septembre 2008

et qu’elle pesait alors 13 kg.

 

 


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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 12:24

SUD-OUEST
Mardi 21 Juillet 2009



LÈGE-CAP-FERRET. Hier, trois amis pêcheurs sont rentrés de leur virée sur le Bassin avec deux... chevreuils et pas un seul poisson

Pêche miraculeuse


Un bateau, trois copains, deux chevreuils et pas un poisson.
Le résultat d'une pêche atypique, hier sur le Bassin. (Photo A. P.) 

Un bateau, trois copains, deux chevreuils et pas un poisson

Ils étaient partis à bord de leur bateau pneumatique pour une petite partiede pêche. Mais ce lundi matin (hier), il était dit que leur pêche ne ressemblerait pas aux autres. Ils naviguaient tranquillement à deux miles nautiques au large du Cap-Ferret lorsqu'ils ont vu venir vers eux deux chevreuils ! Et si ces magnifiques animaux sont réputés pour être très sauvages, là, aucun doute, ils semblaient solliciter l'aide des humains, tel un ultime espoir de sauvetage.


Partie de pêche écourtée

L'instant de surprise passé, très vite nos sauveteurs occasionnels ont porté secours aux chevreuils, un mâle et une femelle épuisés, et les ont hissés à bord. Plus question de partie de pêche, il fallait ramener ces animaux à terre et au plus vite.C'est sous une pluie de flash que l'embarcation de pêche arrivait sur la jetée de Bélisaire. Un groupe de passagers de l'UBA immortalisait en effet la scène alors qu'ils arrivaient en même temps que nos trois amis pêcheurs-sauveteurs et que leur curieux arrivage de... cervidés. Les deux animaux étaient ensuite confiés aux services de l'Office national des forêts qui les ont relâchés dans la forêt toute proche où ils ont très vite disparu.

 

Un conte d'été

En fin de matinée, sur la plage, les trois pêcheurs, Hervé Borgolt, Foulques de Ferrières et Olivier Gouin parlaient encore, avec un peu d'émotion et beaucoup de fierté, de leur sauvetage.
« Nous avons vécu une chose extraordinaire : loin de la côte voir ces deux bêtes
nager, mais surtout nager tout droit vers notre bateau au lieu de fuir, comme pour nous demander de l'aide... Après les avoir hissés à bord, ils sont restés tout calmes, pas un seul mouvement de peur ou de fuite. Ils se sont réchauffés au soleil. Ils nous faisaient confiance. »
Un joli conte d'été en somme.

Auteur : Annie Peyras

 


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